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CLAUDE PUJADE-RENAUD
- AU LECTEUR PRECOCE
Recueil de nouvelles pleines de regrets
et de nostalgie. Ce n'est pas très gai. Bref, pas
idéal pour se détendre et se changer les idées.
A.-S.S.
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HENNING MANKELL - LA
MURAILLE INVISIBLE
Le polar moderne type, avec un héros
fatigué, comme la société les forme où
les déforme. Une intrigue qui va peut-être
exister dans peu de temps. Notre destruction propre par la cybernétique. Tout cela n'est probablement pas loin de nous.
H.L.
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PHILIPPE DELERM - LES
AMOUREUX DE L'HOTEL DE VILLE
C'est
un des meilleurs DELERM . Pour ses fans, il leur donne
à écouter sa petite musique, par petites touches
impressionnistes. Pas de surprise, la musique est au point.
C'est du Duras à la portée de tous. Un très
bel exercice, mais cela ne surprend plus. Une jolie berceuse
des nostalgies enfantines.
H.L.
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BERNARD CLAVEL - LA
RETRAITE AUX FLAMBEAUX
Un
petit chef-d'oeuvre ! Je dis petit car le nombre de pages
est restreint. C'est un des meilleurs Clavel. Tout y est.
L'heure, le lieu, l'action, c'est construit comme une tragédie. D'ailleurs
cela en est une. Mais au quotidien, dans le temps de la peur
et du choix moral de cette époque. A lire absolument
et à garder.
H.L.
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BERNARD PASCUITO - LA
DOUBLE MORT DE ROMY
On apprend rien de très nouveau
sur Romy Schneider dans le livre de Bernard Pascuito ; il
n'empêche que la fascination du personnage demeure intacte au
fil des pages. Romy est une héroïne romantique authentique,
que le grand poète allemand Goethe aurait pu reconnaître.
En 1938 un ange noir étend ses ailes sur Berlin et
marche dans l'ombre de Romy. Il ne la quittera plus et hantera
ses nuits et ses jours. On se souvient de ce visage lumineux,
de ce regard si tendre. On s'afflige de l'avoir perdue à
jamais. La dernière image de sa vie me fait songer à
une Pièta de douleurs. Peut-être a-t-elle connu
ces vers de Victor Hugo (Les illuminations) : "Je verrai
cet instant jusqu'à ce que je meure L'instant, pleurs
superflus. Où je criai : l'enfant que j'avais tout
à l'heure Quoi donc ! Je ne l'ai plus ! (.) Que
c'est la seule joie ici bas qui persiste De tout ce qu'on
rêva Considérez que c'est une chose bien triste De
le voir qui s'en va !"
E.B.
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